mercredi 27 juin 2007

L'heure du départ

Ça y est ! Les onzes semaines de stage à Halifax touchent à leur fin. Je décolle samedi. Direction: Ottawa, pour y passer deux jours, dont le premier juillet, jour de la fête nationale. Puis je profiterai d'une semaine avec Bruno et Romain à Montréal, avant de traverser de nouveau l'Atlantique. Les dernières semaines ont été plutôt chargées, entre recherche et rapport de stage, et le manque de photos, de découverte et surtout d'envie après une journée de travail de passer encore quelques heures devant l'écran pour écrire m'ont hélas dissuadé de donner des nouvelles sur le blog. J'ai pourtant découvert une nouvelle facette de la vie haligonienne (les habitants d'Halifax étant les haligoniens), qui est celle des communautés française et francophone. J'ai participé de loin à l'organisation de la fête de la musique. Cet événement était une nouveauté ici, mise en place essentiellement par l'Alliance française. Poste de combat jeudi soir donc, pour une soirée quand même plus ou moins auto-gérée par les artistes et les bars. Mais ça ne s'est pas arrêté là, rebelotte vendredi 22 avec la fête de la Saint Jean-Baptiste, patron des Québécois, célébrée avec les amis français lors d'une soirée québécoise au cercle naval. Poutine à volonté, mmm ! Enfin pot de départ d'Anaïs, stagiaire de l'Alliance française et organisatrice en chef de la fête de la musique, samedi soir. Encore une fois très sympathique, même si c'est un peu tard pour se faire de nouveaux amis.

mercredi 6 juin 2007

Moteur... action !

Une fois n'est pas coutume, je quitte le style reportage pour donner quelques nouvelles. Comme vous avez pu le constater les mises à jours se font moins fréquentes ces en ce moment. Non que j'aie moins à raconter; bien au contraire ! mais les choses à raconter me prennent tellement de temps justement que j'ai plus de mal à en trouver pour les narrer. Enfin en voilà au moins un aperçu.

On tourne !

Le tournage du court-métrage a enfin commencé. Malheureusement je n'ai pas toujours beaucoup de temps pour y participer. Enfin au moins, grandiose scène à l'aéroport samedi matin. Un peu laborieux, mais vraiment amusant, d'autant que Brian, notre acteur principal, est un jeune professionnel du spectacle qui sait se rendre comique. Si vous voulez voir ce qu'il donne en vrai, allez donc jeter un coup d'oeil aux picnicface sur Youtube. Mon clip préféré est sans doute celui de la fête des mères.

Micah (gauche) et Brian, en tenue de combat (droite)

Pommiers et falaises

Non, il ne s'agit pas de la Normandie ! Suite du week-end: départ avec mes amis du premier étage (la terrible bande à Micah), pour aller voir la fête de la floraison des pommiers à Kentville et Wolfville. Le léger inconvénient du Canada, c'est que dans l'ensemble, tout ferme tôt. Du coup, lorsque l'on a deux heures de retard, ça n'est pas franchement étonnant de ne plus rien trouver à l'arrivée. C'est quand même bizarre de voir une fête populaire désertée à 18 heures. On va dire que c'est culturel... En tout cas cela ne nous a pas empêché de bien nous amuser. Bien sympathique veillée au coin du feu au camping le soir, puis le lendemain matin réveil sportif à l'ultimate frisbee. Vous ne connaissez pas ? Il s'agit d'un jeu d'équipe qui se joue avec un frisbee. La preuve en tout cas qu'on ne le pratique pas uniquement à Versailles.

Enfin une petite glace à Wolfville

et surtout une bonne séance de bronzette...

Un déjeuner tardif et quelques coups de soleil plus tard, il était malheureusement déjà l'heure de rentrer à Halifax. Je me souviendrai outre de la gentillesse de mes amis, surtout de paysages marins époustouflants. Avec 30 pieds de marnage, il paraît que c'est là que l'on trouve "les plus grandes marées du monde." Quand on a vu le Mont Saint-Michel et que l'on entend cela, on sourit d'amusement. Mais mon sourire blasé s'est vite transformé en réel émerveillement lorsque j'ai vu la côte en question. Je ne sais pas s'il faut comparer à la Bretagne; la différence est frappante. Ici, la boue et l'herbe remplacent sable, rochers et algue. Là où cela devient extraordinaire, c'est qu'au pied des falaises s'étend une véritable plaine au bord de la mer à marée basse, et dans certaines baies, l'herbe pousse même juste au dessus de l'eau. Le résultat, est cet embarcadère irréel à plus de 200 mètres de l'eau, dans la fausse plaine.

Catégorique et impératif

Travail, travail. Moins de quatre semaines, maintenant. Si le temps restant diminue vite, le stress et la quantité de travail augmente. J'ai fini la première partie de mon travail, et j'ai enfin démontré que l'on peut construire listes, arbres et autres constructions du genre avec des données quantiques. J'ai dû pour cela résoudre un certain nombre de problèmes assez techniques, bien plus que je ne l'imaginais au premier abord. C'est ça la recherche, d'après mon chef. Ce qui m'inquiète, c'est que j'attaque la deuxième partie, avec des choses aussi désagréables que des flux de données quantiques, simples, multiples, croisés, on doit tout pouvoir définir. Et là je sors complètement des sentiers battus. J'ai une vague idée de ce que je veux obtenir, mais c'est à moi de construire le modèle tout entier, sans pouvoir me reposer sur une base solide comme c'était le cas précédemment. Cela demande beaucoup d'imagination, et cela demande de se casser la tête non pour résoudre des problèmes mais plutôt pour en trouver à résoudre. Un mode de pensée auquel je ne suis absolument pas habitué. Du coup je stresse un peu, d'autant que le temps me manque et qu'il faut aussi préparer le retour, avec en particulier un rapport de stage à pondre (allez expliquer à un spécialiste de la sémantique ce que c'est qu'un type de données, sans sombrer dans le ridicule)... ce qui n'améliore pas non plus mon efficacité. Mais bon la recherche, c'est ça aussi, et c'est même censé être la partie la plus passionnante, non ?

samedi 26 mai 2007

Le jeu des différences

Trouvez l'erreur... Bien sûr la France et le Canada sont des pays extrêmement différents. Langue, culture, habitudes alimentaires, mode de vie, même s'il y a des similitudes, rien n'est vraiment pareil. Quand on revient en France, on se réhabitue très vite à toutes les grandes différences, et pourtant pendant quelques temps on ne sait pas pourquoi mais l'on se sent comme étranger dans son propre pays. C'est que les différences ne sont pas toujours exactement là où on les attend. Il y a bien des détails que l'on faillit souvent à percevoir, mais qui font cependant toute la saveur du pays dans lequel on se trouve. Tous ces petits riens, qui vous montrent instantanément que vous n'êtes pas chez vous, avant même que quelqu'un vous ait parlé dans une langue qui n'est pas la vôtre. Quelques exemples illustrés aujourd'hui:

Vrouuuum !

Il n'y a pas quelque chose qui cloche, là ? Regardez bien. Les voitures roulent bien à droite, comme aux Etats-Unis. Les marques sont un peu différentes, car on voit surtout des voitures américaines et japonaises, quelques allemandes et aucune française, mais là n'est pas la question. Gasp ! Et la plaque d'immatriculation, pour les deux voitures de droite, alors ? Et voilà. Je ne sais pas comment les agents de police font pour s'y retrouver, mais dans plusieurs provinces, dont en particulier la Nouvelle-Ecosse et le Québec, la plaque d'immatriculation n'est pas obligatoire à l'avant du véhicule. C'est assez bizarre la première fois qu'on le remarque, et on a vaguement l'impression que la moitié des voitures que l'on croise sont volées ! S'y fait-on ? Oui et non, car beaucoup de modèles de voitures sont faits pour tenir une plaque à l'avant, et du coup certains propriétaires trouvent cela tellement laid qu'ils mettent malgré tout une plaque à l'avant, non avec un numéro mais plutôt avec un logo ou un joli dessin. D'ailleurs, un petit coup de zoom supplémentaire permet de voir un autre détail, bien sympathique celui-ci. Les plaques canadiennes ne sont pas toutes blanches ou toutes jaunes comme en France. Il n'y a pas je crois de numéro indiquant la province, en revanche les plaques sont différentes suivant les régions, elles ont des dessins qui leur sont spécifiques, et en général une petite devise. J'aime beaucoup celle de la Nouvelle-Ecosse !

Arithmétique canadienne, 4 * 1,55 = 7,07

Tout le monde le sait, au Canada (tout comme aux Etats-Unis d'ailleurs), les taxes ne en général pas incluses dans les prix. Le plus compliqué est que les taxes varient nettement d'un type de produit à l'autre. Ainsi la nourriture n'est pas taxée mais les repas au restaurant le sont... sauf pour les boissons alcoolisées, qui sont un des rares types de produit pour lesquels les commerçants sont obligés d'inclure les taxes. Bref, s'il est tout à fait faisable de comparer les prix dans ces conditions, il est bien moins évident de prévoir quel prix on va payer à la caisse ! Bien entendu comme si ça ne suffisait pas, un pourboire est attendu dès qu'il s'agit d'un service (restauration, taxis...). Cet état de fait m'a amené il y a quelque jours à une situation assez cocasse. Je donne quatre enveloppes à une postière et lui demande de les timbrer et de les expédier. Les yeux dans le vague, je vois la postière coller des timbres rigoureusement identiques sur chacune des enveloppes. Bien. Combien vous dois-je Madame ? 7-"o"-7 dollars, mon cher Monsieur. La regardant bizarrement et craignant avoir mal compris, je lui tend un montant qu'elle refuse: non non, pas 7-70, mais bien 7-"o"-7, car il y a quatre timbres à 1-55. Panique à bord, j'ai craint un bug sévère de mon ALU, avant que la postière ne me fasse remarquer d'un air nonchalant qu'il fallait rajouter les taxes. Mais bien sûr ! Comme elles ne sont pas ajoutées produit par produit mais globalement, l'arrondi a dû tombé sur un nombre non divisible par quatre. Ce jour-là, j'ai sans doute économisé un centime.

Vers l'infini (et au-delà) !

Cela fait déjà quelques temps que je vous ai donné mon adresse postale. Il y a peu de chance que vous y ayez fait attention, mais il y a quelque chose de pas franchement français dans l'adresse, et il ne s'agit pas du code postal. Vous y êtes ? Eh bien non, je n'habite pas dans une rue particulièrement longue, et 1473 est un numéro tout à fait quelconque ici. Malgré de profondes recherches, je n'ai toujours pas d'explication raisonnable. Les rues commencent peut-être au numéro 1000 pour certaines, même si ça me semble assez étonnant et si ça n'explique les culminations à 6000 ou 7000 dans certaines rues. Une autre explication est que dans les immeubles ou autres maisons divisées en plusieurs appartements - phénomène répandu ici - on compte un numéro par appartement et non pas par bâtiment. Là encore, ça n'est pas entièrement satisfaisant. Une hypothèse à suggérer ? Au fait, j'en profite pour lancer un petit défi à mes lecteurs: - pour les canadiens, trouver un numéro de rue inférieur à 1000 et même si possible à 100, ou alors supérieur à 10000 - pour les français, un quelconque numéro de rue supérieur à 1000, ou au moins à 500. Bonne chance à tous, je veux des preuves en photos !

Drugstare

Voici me direz-vous, une images des plus banales. Un drugstore. Drugstore ? La traduction courante de ce terme est... drugstore. Oui, vraiment, une droguerie ? Outre que l'endroit paraît un peu grand pour un débarras dans lequel on trouve de tout, je vous invite à pénétrer à l'intérieur. Et là, surprise ! Quand on dit drugstore, ici, c'est bien que l'on y vend des drugs, c'est-à-dire des médicaments. Le plus étonnant, c'est qu'il n'y a pas à Halifax de pharmacie à proprement parler, avec les blouses blanches, la grande croix verte comme enseigne, Sabrina et tutti quanti. A la place, ces immenses drugstores, qui vendent principalement des médicaments et produits médicaux, plus quelques bricoles aussi en général, tels que des cartes postales ou des timbres. Enfin, si ça permet de vendre...

Timbré ou quoi ?

Qu'est-ce qui commence par un e, finit par un e, et ne contient qu'une seule lettre ? Bon, tout le monde la connaît, c'est une enveloppe ! Enfin apparemment au Canada il faut prendre cela avec sens relativement strict. - Bonjour, je voudrais une enveloppe s'il vous plaît. - Elles sont toutes là, sur le présentoir. - Euh, vous n'auriez pas des enveloppes pour mes cartes postales s'il vous plait ? - (ahuri(e)) Mais pourquoi voudriez-vous mettre une carte postale dans une enveloppe, enfin ??? Oh non, pas encore la même réponse ! Là je n'ose pas dire que ça permet d'écrire un message sensiblement plus long, et par conséquent je l'espère plus gentil, ni que ma mère m'a toujours appris que les cartes arrivaient toujours plus rapidement dans des enveloppes que lorsque l'adresse était écrite directement dessus (à vérifier). Ni d'ailleurs que toutes les cartes fantaisies sont vendues avec une enveloppe... Bon eh bien du coup mes correspondant risquent d'être bien surpris de recevoir des cartes dans des enveloppes oranges deux fois trop grandes. Et puis, sérieusement, c'est eux ou c'est moi ?

lundi 21 mai 2007

Vamos a la playa (ça s'écrit comme ça ?)

Salut à tous ! Je crois que je vous devais bien quelques nouvelles depuis le temps. Le week-end a commencé dès vendredi soir par une petite fête chez Kathleen, dont c'était l'anniversaire. Sympa donc, même s'il est un peu triste de constater que tous ces amis vont s'en aller début juin. La journée de samedi a en revanche été relativement courte, occupée essentiellement à la préparation avec Micah, voisin et ami, d'un court-métrage que nous tournerons le week-end prochain. Assez prenant.

La suite ? Elle est venue dimanche avec une magnifique journée à la plage. J'espérais partir pour le week-end entier faire une excursion, hélas aucun de mes amis canadiens ne s'est montré intéressé. En revanche j'ai pu me joindre à l'agréable compagnie de Micah, Heather et Sangeeta, mes voisins qui partent tous les dimanches il faut croire, pour découvrir un coin nouveau de la Nouvelle-Ecosse. Temps exécrable, pour une balade cependant mémorable. Récit en images de votre correspondant sur place.

La Nouvelle-Ecosse, c'est comme la Bretagne, mais avec du brouillard en plus.

La Nouvelle-Ecosse, c'est comme la planète Mars, mais en plus pluvieux.

Grisaille et ciré jaune pour Micah et Sangeeta.

Je vous met au défi de rester aussi cools que Heather, lorsque vous serez sur Mars, par temps de brume (ou alors il faut être un peu métamorphe).

Et puis difficile aussi de faire bronzette, sur Mars.

Bref, excellent dimanche qui s'est fini sur la délicieuse note d'un restaurant thaïlandais.

La suite... Comment ça, la suite ? Eh oui, le 21 mai, anniversaire de la reine Victoria, et donc jour ferié dans une partie du Commonwealth. Un peu moins passionnant, mais quand même brunch "familial" de la colocation ce matin. Mmmm. Plus de niouzes dans le courant de la semaine !

Au fait, quelqu'un a-t-il une idée de la date d'anniversaire de Napoléon ? Revanche à prendre.

vendredi 11 mai 2007

Cribbage night fever

Après le train, le boulot et les caribous, il serait peut-être temps de passer aux choses sérieuses. Bon alors, comment s'amuse-t-on à Halifax le soir ? Bruno avait prédit que je m'ennuierais tellement que j'en deviendrais alcoolique. C'est sûr, le risque est élevé vu le nombre de bars et de boîtes dans le centre-ville... A condition que l'on me laisse rentrer ! Parce qu'attention, les Canadiens sont peu coulants pour ce qui est des réglementations en matière d'accès aux débits de boisson après vingt heures, et j'ai déjà été refoulé à l'entrée par une serveuse qui trouvait que ma carte d'identité et mon permis de conduire français n'étaient "pas assez officiels," et que c'étaient peut-être bien des faux. Tant pis, je suis allé à côté, la bière y coulait à flots aussi, et elle y était peut-être même meilleure.

C'est que les occasions de sortir sont bien plus nombreuses et alléchantes ici qu'à Palaiseau. J'ai d'abord beaucoup plus de temps libre, dans la mesure où je ne fais partie d'aucune association et où la préparation de ma quatrième année est presque finie. Ensuite et surtout, la tentation est largement plus grande pour quelqu'un qui habite dans le centre-ville et lorsque les sorties ne coûtent vraiment rien que pour ceux qui ont élu domicile dans une paisible banlieue éloignée d'une grande capitale. Alors pourquoi se priver ? Les pots entre amis succèdent aux dîners professionnels avec quelques collègues, et j'ai même eu récemment l'occasion de redécouvrir la raison pour laquelle les boîtes de nuit ne sont pas trop ma tasse de thé.

Enfin il y a les sorties régulières, ou devrais-je plutôt dire la sortie régulière. Tous les jeudis soirs, vers dix-neuf heures, une bande de sombres individus se rassemble dans un lieu bien mal famé, pour une activité des plus louches qui les emmènera loin dans la nuit. Les acteurs de ce tableau des plus glauques, ce sont les étudiants diplômés (c'est-à-dire les élèves de Master et les thésards) de l'université, principalement des matheux de la pire espèce. Le chef de la bande, c'est Rob, qui communique à tous via un système primitif de messagerie au nom de code: Facebook. Ses acolytes principaux: Travis, Neil, Matt et Andrew qui complotent tous pendant la journée au troisième étage du bâtiment Chase; vous savez, celui des gens bizarres qui comptent toute la journée. Le lieu de débauche: la maison des diplômé, endroit terrible où l'on rencontre des gens de toute sorte et où le jeudi soir on sert à peu de frais de la bière de bonne qualité. Enfin, au cas où vous ne l'avez pas encore deviné, c'est au Cribbage que l'on s'adonne lors de ces soirées sans fin. Le Cribbage ? Prenez un jeu de carte, une planche avec des jetons pour compter les points et des règles assez tordues, et vous obtenez l'un des jeux les plus populaires à Halifax, et sans doute bien au-delà. La plus grande difficulté de la soirée consiste à continuer de compter les points correctement après quelques verres de bière (c'est vraiment tordu). Bref, la Cribbage night hebdomadaire est une excellente occasion de sympathiser avec des collègues très gentils que je croise malheureusement peu à l'université. Il est temps de vous y mettre, sans quoi je vais vous y ratatiner dès mon retour ! En plus, ça m'évitera d'avoir à vous expliquer ces satanées règles...

lundi 7 mai 2007

Caribouuuu ! Caribouuuuhouuuuu !

Eh bien oui, ça y est, enfin, j'ai vu mon premier vrai de vrai caribou, et pas seulement en carte postale ! En effet dimanche, à l'occasion de la visite d'une partie de sa famille qui réside en Grande-Bretagne, Kathleen m'a emmené voir un parc animalier régional, où nous avons pu admirer de nombreux animaux canadiens. Parmi lesquels, bien entendu, il y avait des caribous ainsi que des élans.

Monsieur Caribou. C'est bon ?

Ça c'est du propre ! Pendant que d'autres bossent... On voit que c'est dimanche. Contrairement aux idées reçues, caribous et élans sont des animaux très différents, même si ce sont des cervidés. Les caribous que nous avons vus faisaient à peine la taille de gros moutons, et ils avaient l'air bien frêles sur leurs pattes.

Bertrand l'élan. D'après les explications de l'écriteau, les élans canadiens peuvent mesurer jusqu'à deux mètres au garrot. L'animal que l'on voit ici ne porte pas de bois car ceux-ci ne poussent qu'au printemps. Il faut croire que le mois de mai, c'est encore l'hiver ici, ou alors qu'ils n'ont que des femelles au parc. Encore d'après les explications, les bois peuvent eux aussi atteindre une longueur de deux mètres. Je vous laisse imaginer ! Il paraît que ces énormes animaux font des morts chaque année, non qu'ils soient particulièrement agressifs, mais tout simplement parce que lors d'un choc avec une voiture, l'élan a plus de chance de s'en sortir que les automobilistes. L'élan, c'est grand.

Bernard et Gaspard les renards. Ceux-là étaient absolument minuscules, vive le zoom.

Albin le lapin. Il parait que c'est le locataire le plus mignon du parc. Je préfère le caribou !

Gaëtan le faisan.

Un peu plus dur de trouver des prénoms en "outre." Mais quelle agilité et quelle rapidité pour rentrer dans leur bassin et sortir en en sautant, pour faire les zouaves et épater la galerie.

Enfin Omar l'ours noir. Dommage qu'il soit derrière une grille. Dommage ?

Et voilà. Bien sûr il y avait aussi Anouk le bouc, Jean-lou le loup, Alain le daim, Maia l'oie, Nadège le lièvre des neiges et Ronan le paon, ainsi que tous leurs amis, mais je vous invite à plutôt réécouter les Fatals Picards si vous voulez en savoir plus sur eux.

mercredi 2 mai 2007

Dépêche expresse adresse

On me glisse à l'oreille un communiqué de dernière minute: on pourrait maintenant m'écrire à l'adresse suivante:

Landry Huet
1413 Le Marchant
Halifax NS
B3H 3P8
Canada

Faites-moi tous parvenir vos adresses à vous !

mardi 1 mai 2007

Impératif catégorique

La plupart de mes sagaces lecteurs savent que je fais un stage de recherche en informatique théorique à Halifax. Certains ont entendu dire qu'il s'agissait d'informatique quantique et savent peut-être même ce que cela signifie. Les plus au courant pourront enfin vous révéler que j'étudie la sémantique des structures de données quantiques, sous la direction d'un spécialiste, le Dr Peter Selinger, professeur à l'Université de Dalhousie. Quelques explications intéresseront vraisemblablement ceux qui n'ont rien compris à la phrase précédente, et sans doute les autres aussi d'ailleurs.

C'est Gilles Dowek, professeur d'informatique à Polytechnique, qui a évoqué le nom de Peter Selinger quand je lui ai demandé des contacts dans le monde de l'informatique quantique. Quelques emails plus tard, me voici au seuil du bureau de Peter Selinger à Halifax, dans le bâtiment Chase, celui des mathématiciens ! Ce que mon professeur ne m'avait pas dit, c'est que Peter Selinger n'est pas un informaticien. Il s'agit en réalité d'un mathématicien qui s'intéresse à l'informatique, spécialisé en sémantique des langages de programmation quantiques. Me voilà donc perdu, au troisième étage, entre le 2,5 et le 3,5 (authentique!), cinquième dans un bureau de quatre matheux. Mes collègues sont Stuart, qui paraît-il n'a pas mis les pieds à l'université depuis six mois et qui m'a généreusement cédé son bureau; Benoît, doctorant français qui m'a parraîné pendant une semaine avant de partir à Ottawa pour donner un cours cet été; Travis et Rob enfin, que je vois parfois et dont vous entendrez certainement encore parler. Le petit monde de l'université vit un peu au ralenti en ce moment, car l'année est déjà finie pour les "non diplômés" et car les cours ne reprendront que la semaine prochaine pour les élèves de Master et les thésards. Pendant ce temps, je me trouve parfois un peu seul dans mon bureau, quand ce n'est pas dans le bâtiment. Heureusement qu'il y a des ouvriers à l'extérieur et un horrible néon vrombissant pour mettre l'ambiance !

Professeurs et élèves sont tout à fait détendus au laboratoire, personne n'a l'air stressé par son travail. L´uniforme est le jean-t-shirt. Guère choquant pour les élèves, cette mode s'avère plus surprenante lorsque l'on croise un (jeune) professeur qui affiche fièrement son appréciation des Iron Maiden. Les horaires sont très souples; mon chef a dit dès le premier jour que c'étaient les résultats qui lui importaient, et que j'étais libre de travailler à la maison si comme lui je préférais, à condition de faire quelques apparitions au bureau de temps à autre et de rester joignable.

Parvenez-vous enfin à imaginer le terrible labeur d'un pauvre chercheur en informatique - ou mathématiques, je ne sais plus que mettre sur ma carte de visite ? Il y a certes d'innombrables pose-cafés (ou email ou blog) et quelques réunions obligatoires qui me mettent en joie lorsque je saisis la moitié du sujet, mais au fond mon travail se divise en deux parties. Il s'agit avant tout de comprendre ce dont je parle et seulement ensuite d'en approfondir la teneur. La formalisation informatique ne se fait cependant pas de la même manière ici qu'en France, si bien qu'il a fallu que je m'imprègne de la théorie favorite du laboratoire: les catégories. Les chercheurs la mettent à toutes les sauces, et tâchent parfois du mieux qu'ils le peuvent d'éviter les applications. Manque de chance, ce gros morceau d'algèbre bien solide - ne dites pas compact, par pitié ! - est un bon moyen de formaliser la sémantique en général, et celle des langages de programmation quantiques en particulier. Toujours est-il que je ne m'en tirerai pas sans apprendre par moi-même en quelques semaines un bon pavé, théorique à point. Heureusement que c'est intéressant, et surtout que je commence à en voir le bout. Il ne me reste plus qu'à démontrer un wagon entier de théorèmes de mon crû, et je serai à vous.

Pour les quelques-un qui s'attendaient vraiment à ce que je leur explique ce que c'est que l'informatique quantique et la sémantique, allez donc plutôt voir là-bas si j'y suis. Pour les cinglés qui veulent absolument savoir ce que c'est qu'une catégorie, remettez vos montres à quartz à l'heure sans paniquer ici. Enfin pour les fondus de la cervelles qui croient que l'on s'initie sans dangers aux mathématiques, relisez d'abord Lovecraft puis si vous l'osez cliquez sur l'un de ces mots pour saisir vraiment en quoi consiste le sujet de mes recherches. Pour les autres, retenez simplement que j'étudie les propriétés théoriques de langages de programmation conçus pour des ordinateurs qui n'existeront peut-être jamais.

jeudi 26 avril 2007

Les délices d'Halifax

S'il y a une chose sur laquelle je ne me suis pas encore attardée, il s'agit bien de la ville d'Halifax. Depuis que j'ai fait un peu mieux connaissance avec celle-ci pendant le week-end, me voilà prêt à vous donner quelques détails supplémentaires. Bon, pour tous ceux qui ne l'auraient pas encore compris, Halifax est située sur la côte Est du Canada. On peut la voir comme une paisible ville de taille moyenne, ou comme le plus grand port du pays, célèbre à la fois pour son arsenal, ses homards et ses explosions. Il s'agit surtout pour moi d'une charmante ville côtière, avec un centre ville historique et un port agréable et quelques universités dont les étudiants sont en train de disparaître pour l'été. Quelques images valent toutefois mieux qu'un long discours, alors laissez-moi plutôt vous narrer en photos mon premier week-end en Nouvelle-Ecosse.

J'ai retrouvé ma guide Kathleen samedi en début d'après-midi devant l'auberge de jeunesse. Rencontrée jeudi soir, j'avais demandé à cette demoiselle de me montrer les jolis quartiers de la ville, car je n'avais eu l'occasion de voir que la rue assez sale de l'auberge de jeunesse et le microcosme de l'université. Nous avons donc parcourru les rues de la capitale néo-écossaise, apercevant la place de la cathédrale anglicane, la statue du célébrissime Joseph Howe, qui est un peu le Raffles local, et les quelques édifices, parfois très jolis mais bien souvent dissimulés entre deux blockhaus de 50 étages; sans compter une quantité incroyable de débits de boissons - enfin, dans un port, il y a des marins, non ?

La visite s'est poursuivie avec un détour par Dartmouth. Darmouth ? Il s'agit de la ville jumelle d'Halifax, située juste de l'autre côté de la baie. Petite soeur résidentielle, on ne lui prête d'intérêt qu'à cause du pont et du bac qui permettent d'y accéder et desquels on a une très belle vue sur Halifax. J'y ai déjà mis les pieds trois fois, et d'après Kathleen je suis bien au-dessus de la moyenne des étudiants de l'université dans ce domaine !

Nous sommes rentrés par le bac comme nous étions partis et avons passé la fin de l'après-midi à flâner sur le port touristique, dans le centre ville et même jusqu'en haut de la forteresse d'Halifax. En fait après la fondation de la ville en 1749, celle-ci fut violemment disputée entre Français et Anglais. Lorsque les Anglais ont pris la colonie ils ont érigé une forteresse dernier cri dont l'architecture rappelle fortement une forteresse à la Vauban. Ironie de l'histoire, cinq ans après un nouveau type d'artillerie ayant été inventé pour les bateaux, le fort est devenu totalement obsolète. Heureusement les Anglais eurent tôt fait de gagner la guerre et la forteresse n'a jamais essuyé de coup de feu.

Enfin dimanche, une bien belle journée pour aller à la plage. Matt, le photographe rencontré à l'auberge de jeunesse m'a proposé une balade en voiture jusqu'à Lawrence town où il y a une belle plage et surtout une superbe boutique de surf, puis jusqu'à Peggy's Cove, le village de pêcheurs du coin réputé pour son phare. Magnifique après-midi s'il en fut, seule la brise glaciale nous a rappelé que non, nous n'étions pas sur la côte d'Azur.

Finissons enfin avec une excellente nouvelle. Après une recherche assez laborieuse, j'ai enfin trouvé une collocation. Rien d'extraordinaire, si ce n'est que la maison est située rue Le Marchant (avec un t), à deux pas de l'université, et surtout que c'est propre et bien rangé. Même pour moi c'est un critère !

vendredi 20 avril 2007

L'auberge du routard fringant

Plus d'une semaine déjà au pays des érables, et un certain temps aussi à Halifax, il fallait bien que j'écrive de nouveau un petit article. Me voici donc, cherchant activement un logement et résidant pour l'heure dans la petite Halifax Backpacker's Hostel. Comme pour certains fromages, c'est écrit dessus. Certes sans prétention et choisi essentiellement pour la faiblesse des tarifs pratiqués, cet endroit m'a néanmoins permis de rencontrer quelques personnes de tous horizons, depuis Song le quadragénaire Coréen venu ici pour apprendre l'anglais jusqu'à Julia la touriste Allemande proche du retour au pays, en passant par les incontournables Matt l'apprenti photographe en stage chez le journal local, Paul le routard professionnel et Travis qui fait la permanence la nuit ici en attendant de partir pour l'été faire son vrai métier: guide de pêche dans l'Ontario. Enfin c'est ce que l'on appelle une auberge de jeunesse, j'imagine ?

La recherche d'une chambre m'a hélas pris un temps assez conséquent cette semaine, sans résultat exceptionnel malheureusement. Bien qu'en ce moment les étudiants de premier cycle soient censés faire leurs bagages et donc chercher à sous-louer, je pars avec un boulet conséquent au pied car je ne compte rester que deux mois sur les quatre de l'été. Dommage, car évidemment les trois plus belles chambres que j'ai vues m'ont été refusées pour cette raison! J'hésite encore à pénétrer dans les antres aux piles de vaisselles et de poussière monumentales que j'ai aperçues par ailleurs ou bien à continuer de chercher; mais deux mois, c'est court, et je suis pressé d'être chez moi.

Heureusement le beau temps et le week-end arrivent en même temps, après une semaine de pluie glaciale particulièrement désagréable lorsque l'on sillonne le quartier universitaire pour trouver les maisons d'étudiants dissimulées dans tous les recoins. On voyait ce matin les derniers tas de neige de la saison fondre au soleil dans la rue.

Profitez bien tous de votre week-end. Pour être original, encouragez tous ceux autour de vous à aller voter, et pensez à ceux qui ne peuvent pas le faire pour des raisons technico-admnistratives. Au passage, si quelqu'un pense à une connaissance commune qui voterait dans le 6e arrondissement, ça pourrait m'être extrêmement utile pour établir une procuration, ne serait-ce que pour les législatives.

lundi 16 avril 2007

En voiture !

Il faut croire que j'ai survécu. Enfin plutôt bien dirait-on, et malgré les appréhensions, finalement les trains de nuit canadiens sont bien à la hauteur de leurs cousins européens (sauf peut-âtre pour la vitesse et l'électrification, mais c'est une autre histoire).

"Décollage imminent !". Cette phrase, j'ai presque cru l'entendre. La SNCF locale pousse le mimétisme envers les avions au point de proposer l'enregistrement des bagages ainsi que de faire passer un stewart dans chaque wagon pour bien expliquer où sont situées les issues de secours. Stewart ? Eh oui, pas de contrôle des billets dans ce pays, tout est fait à l'entrée. Du coup le personnel ne joue pas les grincheux colleurs d'amendes mais sont au contraire des gentils accompagnateurs qui font les lits et que les enfants appellent par leurs prénoms. Contrairement à mes attentes je n'ai en revanche fait la connaissance que d'un couple de retraités qui sont descendus avant moi ainsi que d'un stewart francophone. Il faut croire que les étudiants n'ont pas entamé leur migration vers l'Est, je dois être en avance. Heureusement avec un peu de lecture, beaucoup de sommeil et un plein sac de victuailles, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, et tout juste celui de jeter un oeil au magnifique paysage canadien qui défilait. Sur ce point aussi les compagnies ferroviaires d'outre-atlantique font très fort: des kilomètres de magnifique forêt recouverte de neige, avec beaucoup de jolies riviès et de marécages glacés, succédés par la beauté plus printanière des nombreux fleuves juste au Nord de ma destination.

Enfin arrivée tant attendue à Halifax dimanche soir. Je retrouve une bonne ville bien de chez nous où tout est fermé à ce moment-là de la semaine. A une différence notable près, c'est qu'ici même les restaurants sont fermés le dimanche soir. Alors vive la pizzéria qui m'a évité de peu la mort par ingestion de sandwichs pour un quatrième repas dans le week-end !

samedi 14 avril 2007

Montréal - bienvenue au Canada !

Voilà le premier vrai message sur mon carnet de bord virtuel, et je ne sais pas par où commencer. Cela fait maintenant deux jours que je suis arrivé à Montréal, mais je m'apprête à repartir tout à l'heure vers ma destination principale: Halifax !

Commençons donc par le début. Après un voyage des moins passionnants, j'ai été accueilli dès la sortie de l'avion par d'énormes flocons de neige à désespérer tout Canadien attendant avec impatience l'été béni qui doit succéder au long, très long hiver du Nord, mais à ravir le touriste européen en manque de neige. Pour m'introduire à ce pays aux coutumes climatiques étranges m'attendait également sur le seuil de l'aéroport le charmant Romain Digonnet. Romain est à la fois un ami rencontré au lycée français de Singapour et mon parrain de baptême. Cela me faisait particulièrement plaisir de le revoir, d'autant que je ne l'avais pas croisé depuis son départ de Paris il y a deux ans. Aurais-je pu profité d'une sieste réparatrice avant de partir à l'assaut de la métropole québecoise ? Que nenni ! Romain avait prévu tout un programme, et il ne s'agissait pas de s'ennuyer ni même de dormir. Un peu plus de deux jours. C'était tellement court pour un tour en accéléré de Montréal; pour des retrouvailles ô combien émouvantes avec Bruno Angeles, le véritable Che Guevara réincarné en un informaticien guitariste que je n'avais pas aperçu depuis son départ de Singapour voici maintenant sept ans; pour patiner dans la neige et me tremper les pieds dans des chaussures très bien adaptées au climat français; pour de bonnes parties de rigolade avec toute la colloc' de Romain: Guillemette, Layla, Daniel, Marianne et Louis - et même un peu Bruno.

Il est presque l'heure de partir vers Halifax, où j'effectuerai mon stage. Je ne sais guère s'il faut que je me réjouisse d'arriver bientôt à destination ou si je dois regretter la chaleur humaine de la collocation digonnesque. Un autre soucis plus urgent de décision : craindre les vingt heures de train, ou au contraire espérer d'en profiter pour enfin dormir, pour voir des paysages magnifiques (quoique de nuit...) et rencontrer des Canadiens je l'espère aussi sympathiques que les Français que j'ai vu à Montréal ? La suite au prochain épisode ! Pour les impatients: promis, je vous préviens dès que je vois un vrai de vrai caribou.

vendredi 13 avril 2007

Introduction

Bienvenue sur mes carnets de voyage. J'espère comme tout blogger qui se respecte en faire un site reconnu mondialement, peut-être même jusqu'en France, voire au Japon et avec un peu de chance aux Etats-Unis ! A moi la gloire, à moi la fortune, à moi la célébrité ! Mais pour l'heure, à vous, chers amis, chère famille, chers passants et peut-être adorable futur employeur qui aura retrouvé ma trace ici grâce à un produit de l'informatique moderne, entre deux adresses dévoilant à tous la noirceur de mon casier judiciaire, bref à vous tous lecteurs adulés un petit moment de dépaysement, de voyage ainsi que quelques nouvelles. La règle est bien sûr la même qu'ailleurs: n'hésitez pas à laisser vos commentaires, des plus jolis compliments aux pires insultes, en passant par vos traits d'humour et d'humeur. Pensez également à en discuter et à diffuser l'adresse à nos proches. Car si vous espérez des nouvelles de mes aventures par ce biais, j'en attend autant des vôtres à tous, et je ne saurais avoir la prétention de n'oublier personne dans une liste de diffusion kilométrique. Bref, je vous souhaite à tous, outre gloire et beauté, un passage plaisant et constructif sur ma page. Que cela vous donne à vous aussi envie de voyager, de découvrir le monde, l'univers et tout le reste. Et si vous ne trouvez pas ici la réponse à la question du sens de la vie, pensez après avoir regardé de nouveau l'intégrale des Monty Python à exprimer vos graves interrogations dans la partie des commentaires, pour renforcer de la sorte le ciment qui lie la foule de ceux que j'aime. Alors accrochez-vous bien à vos montres à quartz, c'est parti !